Utilisés majoritairement pour mettre en marche ou arrêter le système d’alarme, les périphériques de commande ne s’arrêtent pas à cela et peuvent souvent en faire bien plus
Les périphériques de commande permettent de commander le système d’alarme:
- Mise en marche (activation du système) partielle ou totale.
- Arrêt du système d’alarme.
- Déclenchement d’un évènement « panique » (agression, malaise, etc.).
- Autres fonctions (déclenchement de scénarios, pilotage d’éclairages, ouverture/fermeture de portails et portes de garage, installation ou/et paramétrage du système, etc.).
Lorsque l’on parle de périphérique de commande, on pense bien souvent à la télécommande ou au clavier, qui permettent a minima de mettre en marche et d’arrêter le système d’alarme. Chez de nombreux fabricants, il en existe néanmoins d’autres, qui permettent eux aussi de commander (au moins partiellement) le système d’alarme.
La télécommande
La télécommande est le périphérique de commande le plus couramment utilisé. De base, elle permet a minima de mettre en marche et d’arrêter le système. Certaines télécommandes disposent de fonctionnalités supplémentaires (on les appelle alors des télécommandes multifonctions :
- Mise en marche partielle du système (parfois appelée « mode nuit »): d’une simple pression, le système d’alarme protègera la périphérie de votre habitation tout en vous permettant de circuler à l’intérieur sans déclencher les sirènes.
- Bouton « panique » intégré : certains fabricants (par exemple Ajax) proposent un bouton dit « panique » sur leurs télécommandes. Le but de ce bouton est de pouvoir prévenir (discrètement ou non/ avec ou sans déclenchement des sirènes) une liste de personnes d’une agression, d’un malaise, etc.
- Ouverture/fermeture de portails automatiques, portes de garage, etc.
- Pilotage d’un ou plusieurs éclairages.
Les télécommandes les plus évoluées disposent de ce qu’on appelle le retour d’informations. Le retour d’informations permet à l’utilisateur ayant appuyé sur un bouton de la télécommande d’avoir une confirmation (qu’elle soit sonore ou visuelle) de la bonne exécution de cette commande. C’est particulièrement utile par exemple lorsque vous mettez en marche ou arrêtez votre système d’alarme.
Le clavier
En plus de l’ensemble des fonctionnalités retrouvées sur les télécommandes, le clavier dispose la plupart du temps, de commandes spécifiques permettant d’en faire davantage :
- Passage du système en « mode installation » (désactivation de certaines auto-protections).
- Configuration complète du système d’alarme (y compris installation).
- Consultation d’un journal d’évènements (liste des derniers évènements survenus sur le système).
- Lecture de badges (et ajout/suppression des badges autorisés).
- Carillon: certains claviers permettent de déclencher une sonnerie spécifique de la centrale (mode « carillon ») lors de l’appui sur une touche ou sur une certaine zone. Cela permet de remplacer une sonnette extérieure, par exemple.
- Déclenchement d’une alerte (silencieuse ou non) en cas de saisie d’un code ou d’une combinaison spécifique (mode panique).
- Zone dédiée à l’utilisation d’un badge pour l’armement ou désarment.
A défaut d’utiliser une télécommande ou un autre périphérique de commande à distance (smartphone par exemple), le clavier se doit d’être accessible sans déclencher immédiatement le système d’alarme. Pour cette raison, il doit être parfaitement autoprotégé face à toute tentative de sabotage. Les meilleurs claviers disposent de l’ensemble des protections suivantes :
- Autoprotection à l’ouverture du boîtier
- Autoprotection à l’arrachement
- Autoprotection à la recherche de code (par essais successifs): le clavier se bloque pendant un certain temps au bout de quelques tentatives de codes erronées.
En cas d’usage extérieur, privilégiez les fabricants proposant des claviers étanches, avec un indice de protection (IP) d’un niveau « quatre quatre » minimum (on parle de protection IP 44). Les protections IP 54 sont encore meilleures, avec une meilleure protection contre la poussière.
Le bouton « panique »
Le bouton de panique est généralement utilisé pour signaler d’une menace ou la nécessité d’appeler du secours: en cas d’intrusion, de malaise, d’un incendie, d’une alarme au gaz ou d’une inondation par exemple. La signalisation de cette menace est effectuée à une liste d’utilisateurs ou/et à un centre de télésurveillance qui peuvent ensuite décider d’une action à entreprendre (prévenir les autorités, par exemple). Certains boutons panique permettent également de commander le système sans pour autant émettre une alerte. Ils sont généralement paramétrables et disposent de fonctions spécifiques en fonction d’appuis courts ou longs.
Les meilleurs boutons panique permettent de personnaliser les codes d’évènements envoyés aux utilisateurs ou au centre de télésurveillance, ou encore de déclencher des scénarios. Tout en étant conditionné par le système d’alarme choisi, et si le bouton panique est important pour les personnes que vous souhaitez protéger (personnes âgées ou dépendantes par exemple), sachez que certains boutons panique peuvent également se porter autour du poignet ou du cou et disposent d’une protection contre les appuis accidentels. Vérifiez que le bouton panique que vous souhaitez adopter dispose bien d’une protection suffisante contre les éclaboussures et la poussière a minima (s’il est étanche, c’est encore mieux).
Le smartphone
Les systèmes d’alarme sont de plus en plus connectés au monde extérieur. Il est maintenant très courant que les fabricants proposent des applications mobiles permettant de commander voire de paramétrer et d’installer entièrement le système d’alarme. Attention toutefois à ce qu’on appelle « la dépendance au cloud » : la dépendance au cloud indique qu’un système d’alarme nécessite un accès internet pour fonctionner ou être paramétré. Nous vous conseillons d’opter pour un système d’alarme qui peut se passer totalement d’une connexion internet pour fonctionner et d’une application mobile pour être installé ou paramétré.
En matière de sécurité, il faut toujours avoir à l’esprit que la résistance globale d’un système est conditionnée par la résistance de son élément le plus faible. Les applications mobiles, aussi perfectionnées soient elles, ouvrent des brèches potentielles supplémentaires à des personnes mal intentionnées. Par exemple, ne sauvegardez jamais le code d’accès à votre système d’alarme dans votre application mobile et ressaisissez le à chaque utilisation.